logo Egalitère

Mobilisation pour le Planning Familial

Planning familial : non à sa fermeture !

 

 

Manifestation vendredi  février 13 février 2015

 

 

Le Planning Familial 31 (PF31) existe depuis 1974 à Toulouse. Il est une des émergences des luttes menées pour l’accès à la contraception et à l’avortement. Défendre ces droits est une des conditions primordiales pour l’égalité femmes-hommes. Le fait que le Planning Familial se soit inscrit dans cette histoire des luttes en fait un lieu emblématique à Toulouse et ailleurs.
Aujourd’hui, nous avons toujours besoin de lieux pour accueillir gratuitement des femmes, parler de violences, s’assurer l’accès à une IVG, choisir une contraception, poser des questions qu’on oserait pas poser ailleurs, accéder gratuitement à des préservatifs, déconstruire des normes sexuelles, faire un test de grossesse, parler d’un viol, parler des sexualités, parler de son couple, être accompagnée pour un avortement après 12 semaines de grossesse, être écoutéE sans jugement, …

 

 

Avortement, contraception, santé

Parce que l’avortement, la contraception, la santé des femmes ne peuvent être effectifs et défendus par de simples déclarations et des mesures d’affichage. Nous avons besoin, chaque jour, d’outils concrets, de temps et de personnes pour défendre l’égalité femmes hommes, lutter contre les violences, accéder à nos droits. Le Planning Familial 31 est un de ces outils.

 

 

Fermeture programmée en mars 2015

Pourtant, Le Planning Familial 31 est menacé de fermeture définitive en mars 2015.
Ici comme ailleurs, les difficultés qui semblent ponctuelles révèlent un déficit structurel de moyen et de soutien. En Haute-Garonne, avec seulement 3 salariées et des bénévoles, pour un territoire de plus d’un million d’habitantEs, le Planning Familial 31, comme beaucoup d’autres associations, a besoin de subventions de fonctionnement, de financements pérennes pour sortir de la survie au jour le jour. Depuis novembre 2014, l’association
interpelle ses financeurs pour leur faire part de ses difficultés financières et de sa grande précarité. Sans solution ni engagement depuis lors, nous nous mobilisons aujourd’hui pour empêcher sa fermeture.